[1885-1957]
Sacha Guitry, en scène, attend que l’horloge en coulisses sonne les douze coups de minuit. Celle-ci, bloquée, ne s’arrête pas. Après le trentième coup, les machinistes la rendent enfin muette. « Comme il est tard… », dit-il.
[Rapporté par José Arthur dans ses mémoires]
Je suis favorable à la coutume qui veut qu’un homme baise la main d’une femme la première fois qu’il la voit. Il faut bien commencer par un endroit quelconque.
[Pas de source précise]
Je ne me mets jamais en colère car je m’aime trop pour me mettre hors de moi.
[Pas de source précise]
Être marié ! Ca, ça doit être terrible. Je me suis toujours demandé ce qu’on pouvait bien faire avec une femme en dehors de l’amour.
[In : Faisons un rêve]
Avec tout ce que je sais, on pourrait faire un livre… il est vrai qu’avec tout ce que je ne sais pas, on pourrait faire une bibliothèque.
[In : Le KWTZ]
C’est une erreur de croire qu’en parlant bas à l’oreille de quelqu’un qui travaille on le dérange moins.
[In : Toutes réflexions faites]
L’un des mensonges les plus fructueux, les plus intéressants qui soient, et l’un des plus faciles en outre, est celui qui consiste à faire croire à quelqu’un qui vous ment qu’on le croit.
[Ibid.]
Ce qui probablement fausse tout dans la vie c’est qu’on est convaincu qu’on dit la vérité parce qu’on dit ce qu’on pense.
[Ibid.]
Ces journalistes venimeux qui vous insultent, vous diffament – il ne suffit pas qu’on les lise. Il convient encore qu’on ait vu les gueules dont ils sont pourvus. Ca renseigne et ça tranquillise.
[Ibid.]
Il faut laisser à Dieu le bénéfice du doute.
[Ibid.]
Un homme qui ne demande jamais de service à personne finit par se faire la réputation d’un homme qui n’en rend pas.
[Ibid.]
Personne autour de moi, jamais, ne s’est rendu compte à quel point j’aurais pu être malheureux si je l’avais voulu.
[In : Pensées, maximes et anecdotes]
Les mots ne viennent au monde que si l’on a absolument besoin d’eux.
[Ibid.]
La vanité, c’est l’orgueil des autres.
[in : Jusqu’à nouvel ordre]
Les femmes sont faites pour être mariées et les hommes pour être célibataires. De là vient tout le mal.
[In : Mon père avait raison]
Le tango, je me demande pourquoi ça se danse debout !
[Ibid.]
On n’est pas infaillible parce qu’on est sincère.
[In : Quadrille]
L’argent n’a de valeur que quand il sort de votre poche. Il n’en a pas quand il y rentre.
[In : Mémoires d’un tricheur]
Redouter l’ironie, c’est craindre la raison.