DE GOUGES Olympe de

(1748-1793)

« Les femmes veulent être des femmes et n’ont pas de plus grands ennemis qu’elles-mêmes. Rarement on voit les femmes applaudir à une belle action, à l’ouvrage d’une femme. Peu sont hommes par la façon de penser, mais il y en a quelques-unes et malheureusement le plus grand nombre des autres se joint impitoyablement au parti le plus fort… Il faudrait donc, mes très chère sœurs, être plus indulgentes entre nous pour nos défauts, nous les cacher mutuellement, et tenter de devenir plus conséquentes en faveur de notre sexe.»
— Citée par Benoîte Groult, Ainsi soit Olympe de Gouges, LdP, 2013, p. 51

« Je lègue mon cœur à la Patrie, ma probité aux hommes, ils en ont besoin. Mon âme aux femmes, je ne leur fais pas un don indifférent ; mon génie créateur aux auteurs dramatiques, il ne leur sera pas inutile, surtout ma logique théâtrale au fameux Chénier ; mon désintéressement aux ambitieux, ma philosophie aux persécutés, ma religion aux athées, ma gaieté franche aux femmes sur le retour. Et tous les débris qui me restent d’une fortune honnête à mon héritier naturel, à mon fils, s’il me survit.»
— Op. cit. p. 60

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